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Potager en permaculture : nos conseils pour débuter

 

Comment débuter un potager en permaculture

Créer et entretenir un potager en permaculture peut sembler difficile d’accès pour un néophyte en la matière. Pourtant, la permaculture est un mode de pensée et de création d’écosystèmes basés sur des règles en cohérence avec la nature et l’économisation des ressources. Ses principes sont tout à fait adaptables à un potager, qu’il soit dans votre jardin à la campagne, à la ville, de petite ou de grande taille.

Concevoir et entretenir ce jardin permacole s'avère un processus enrichissant, inspiré par les merveilles de la nature et guidé par une profonde compréhension des écosystèmes. Cet engagement repose sur la permaculture, une philosophie alliant sagesse ancestrale et innovations modernes pour créer des environnements autosuffisants et durables.

La permaculture s'articule autour de principes fondamentaux visant à travailler harmonieusement avec la terre, favoriser la biodiversité et générer une abondance partagée. Elle encourage la diversité des cultures, l'utilisation judicieuse de l'eau, et la valorisation des ressources locales. Cette approche globale transforme nos jardins en écosystèmes vivants, où chaque élément, du sol aux plantes, joue un rôle vital.

Les sols fertiles constituent la base de tout jardin permacole. Enrichis par le compost et protégés par le paillage, ils deviennent l'écrin parfait pour une multitude de légumes et de plantes. La rotation des cultures et l'association bénéfique de plantes diverses stimulent la santé du jardin, réduisant ainsi le besoin en interventions chimiques.

L'eau, ressource précieuse, est gérée avec soin. Des systèmes ingénieux de récupération et de distribution d'eau minimisent le gaspillage, assurant une hydratation optimale des plantes tout en préservant cette ressource vitale. La création de zones humides et de mares attire également une faune utile, participant à l'équilibre de l'écosystème jardin.

La culture sur buttes, une technique souvent employée en permaculture, optimise l'espace et améliore le drainage et la fertilité du sol. Elle facilite également l'accès aux plantations, rendant le jardinage moins laborieux et plus productif.

La permaculture accorde une place importante à la faune, invitant les insectes pollinisateurs et les auxiliaires de culture à s'épanouir au jardin. Ce partenariat naturel favorise une pollinisation efficace et une régulation biologique des nuisibles, réduisant le besoin en pesticides.

Les principes de la permaculture nous enseignent que la coopération avec la nature, plutôt que la domination, mène à une abondance partagée. En adoptant ces méthodes, nous pouvons tous contribuer à la création d'un monde plus vert et plus juste, où chaque jardin devient un havre de biodiversité et un modèle de durabilité.

Appliquer les principes de la permaculture au potager

Le mot permaculture résulte de la contraction entre “permanent” et “agriculture”.

Ce concept, de plus en plus utilisé de nos jours, a été élaboré dans les années 1970 par le biologiste australien Bill Mollison et son élève David Holmgren.

Selon Bill Mollison, la permaculture est une « approche de conception éthique visant à construire des habitats humains durables en imitant le fonctionnement de la nature ».

L’objectif de la permaculture est de construire des éco-systèmes ré-génératifs, basés sur le fonctionnement de la nature et l’observation du vivant.

Etablie sur des éthiques que sont le soin de la terre, le soin des personnes et le partage équitable, la permaculture s’applique à respecter des principes de bases comme l’économie et le stockage des ressources, la ré-utilisation des ressources, la non-production de déchets, la création d’une production, la diversification et le respect de la bio-diversité.

Ce qui fait l’essence de ce concept adaptable à de grands espaces comme des champs d'agriculture ou des surfaces plus restreintes comme des potagers est qu’il mêle mode de pensée / philosophie, organisation de l’espace / planification et usage de stratégies et outils adaptés à cette philosophie et à l’espace à travailler.

A quels types de potagers s’adresse la permaculture ?

La permaculture peut s’adapter à de nombreux terrains et types de potagers, quelle que soit leur superficie ou environnement : ville ou campagne. Il est même possible de faire un potager sur son balcon ou sur un toit en respectant les principes de cette manière de cultiver.

L’important n’est pas vraiment la superficie du jardin et/ou du potager, mais bien d’adopter des méthodes durables et éco-responsables.

La permaculture, mode de pensée et technique respectueuse de la nature, optimise l’espace et les ressources, tout en favorisant une biodiversité riche. Les avantages sont nombreux : réduction des déchets, économie d’eau, sols plus fertiles et récoltes plus abondantes. Si vous cherchez à transformer votre jardin en un écosystème harmonieux et productif, la permaculture est le point de départ idéal.

Voici les étapes pour débuter un potager selon les principes de la permaculture :

1. Observer la nature et l’éco-système autour du lieu choisi (habitation, maison ou autre)

Avant de créer votre potager, vous devez observer et connaitre les différents élements nécessaires à son bon développement, à savoir :

  • son niveau d’ensoleillement et d’ombre

Certaines plantes ont besoin de beaucoup de soleil, comme les tomates ou les courgettes, et d’autres ont plutôt besoin d’ombre, comme les laitues ou les fraisiers. Selon les cultures que vous choisirez, c’est la première chose à observer selon l’heure mais également la saison. Un endroit très ensoleillé en été ne l’est pas forcément en hiver, car l’inclinaison du soleil dans la journée n’est pas la même.

  • sa prise au vent

Certaines régions de France sont plus ventées que d’autres. C’est la même chose sur une superficie réduite, comme un jardin.

  • les autres éléments environnants

Réfléchissez également aux habitations, locaux,murs environnants, emplacements stratégiques (chemins, lieux de passage, points d’eau).

  • la nature du sol

Il est aussi essentiel de connaître le type de sol avant de débuter un potager en permaculture. Votre sol est-il acide, neutre ou calcaire ? Sablonneux, argileux ou limoneux ? Si vous le savez pas, vous pouvez faire des tests avec votre sol grâce à des méthodes simples, trouvables sur le web.

  • l’irrigation et le drainage actuel du sol

Après de fortes pluies, identifiez les zones où l'eau s'accumule dans votre jardin. La plupart des plantes potagères préfèrent un sol bien drainé et sont sensibles à l'excès d'eau, ce qui peut entraîner la pourriture des racines. Vous pouvez également opter pour des légumes qui tolèrent l'humidité, comme le cresson.

  • la biodiversité présente (flore et faune)

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En permaculture, la faune et la flore sont interdépendants de la culture, dans un esprit de renouvellement des ressources naturelles et de recyclage des déchets. Les insectes participent énormément au cycle de développement d’un potager (pollinisation des fleurs, élimination des pucerons) mais aussi les animaux présents comme les vers de terre pour l’aération des sols, les oiseaux pour…. Repérez également la présence d’animaux ou d’insectes susceptibles de “s’attaquer” à votre potager : escargots, limaces, fourmis, campagnols, souris, etc.

Les végétaux déjà établis sur votre terrain ou ceux prévus peuvent révéler des informations précieuses sur la santé et la qualité de votre sol. Ces plantes, appelées bio-indicatrices, fournissent des indices naturels sur les propriétés du sol. Par exemple, la présence de pissenlits peut signaler un sol compacté, tandis que l'ortie peut indiquer une richesse en azote. En observant ces plantes et en comprenant leurs signaux, vous pouvez ajuster vos méthodes de culture et vos amendements pour répondre aux besoins spécifiques de votre sol.

Cette observation de la nature sera le premier point de votre réflexion pour déterminer l'emplacement de votre potager et celui des différents fruits et légumes que vous aurez choisi.

2. Planifier l’espace et créer des zones dans votre terrain

L’un des principes de base de la permaculture au jardin est la planification de l’espace, à travers la création de zones. C’est ce qu’on appelle le zonage. Créer un potager en permaculture, c’est en effet mettre en place des stratégies d’optimisation de l’espace. C’est également pour cela que l’on parle de “design de permaculture”. Afin de bien préparer cette planification de l’espace, il est nécessaire de réaliser un plan sur papier (ou ordinateur) de ce zonage.

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Le zonage

En permaculture, le jardin où sera disposé le potager est souvent divisé en zones (de 1 à 5) en fonction de la fréquence d’utilisation et de l’accès.

La première zone (ou zone 1) est la zone la plus proche de la maison. C’est celle qui va demander le plus d’entretien mais qui va aussi être la plus “productive”. C’est donc très souvent le potager qui est implanté dans cette zone mais aussi une serre pour cultiver l’hiver, un lieu ou containeur de stockage d’eau et le compost.  

Les zones 2 à 5 sont de plus en plus éloignées et sont classées de la zone avec des plantes et animaux qui nécessitent le plus de soins (lapins, basse-cour) à celle qui en demandera le moins. On part de la zone intensive (zone 1), le potager à la zone sauvage (zone 5) contenant des taillis, des bois ou même une fôret.

Tout planifier : des plantes au chemin d’accès

Sur votre plan de zonage, dessinez les points d’eau, les points d’arrosage, les points de compostage, les zones pour les animaux, les différentes plantes prévues, etc.

L’objectif est d’optimiser l’espace, votre temps et votre énergie !

Quelle superficie pour un potager en permaculture ?

Avoir un grand potager peut être tentant, mais il vaut mieux commencer par un petit espace cultivé intensivement. Cela vous permettra d'économiser de l'eau, du temps et de l'énergie. Il est donc recommandé de débuter avec une surface réduite et d'agrandir progressivement si nécessaire.

Quand démarrer un potager ?

La période à laquelle débuter un potager dans l’année va dépendre du type de culture que vous souhaitez planter. Comme un potager conventionnel, de ce côté-là ! Mais pour débuter un potager en permaculture, d’autres facteurs seront à prendre en compte. L’un d’eux est essentiel , c’est l’état de la terre, et par conséquent la fertilité du sol.

Pour débuter un potager en permculture, trois critères sont essentiels pour le sol :

  • La terre doit être humide (mais pas non plus gorgée d’eau) ;
  • Elle ne doit pas être froide ;
  • Elle ne doit pas être trop tassée.

Si l’une ou l’autre de ces conditions venait à manquer, la vie ne pourrait pas s’installer correctement dans le sol. Et la bonne évolution du processus en serait fortement compromise.

Pour répondre au mieux à ces conditions, mais aussi afin de laisser du temps aux vers de terre et autres organismes vivants du sol pour effectuer le travail (car ce sont bien eux qui vont travailler pour vous !), la période idéale se situe en fin d’été (après des pluies) ou en début d’automne (quand le sol est humide, mais encore relativement chaud).

L’hiver est à éviter (la terre est alors trop froide pour que la vie puisse s’y développer correctement).

3. Préparer un sol pour un potager en permaculture

Créer un potager sans travail du sol : pour les sols déjà fertiles

Si votre sol n’est pas trop lourd (terre sablo-argileuse), froid ou sec, vous pouvez simplement faire un paillage (avec de l’herbe coupée, des cartons, du fumier, du compost) avant de commencer à planter.

L’objectif est double :

  • Étouffer la végétation spontanée et l’empêcher ainsi de se développer au printemps suivant ;
  • Rendre la terre meuble et directement “praticable” au printemps suivant (ce sont les vers de terre et autres organismes vivants dans le sol qui vont se charger de ce travail d’aération et d’ameublissement du sol indispensable à la mise en place de cultures légumières).

Grâce à cette technique de couverture du sol, vous n’aurez plus alors qu’à écarter le paillage au printemps suivant pour semer ou planter.

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Préparer le sol avec des outils adaptés à la permaculture

Si votre sol est tassé, non aéré, lourd ou sableux et que ce n’est pas la bonne période pour le paillage, il va falloir le travailler avant de planter votre potager.

Il est possible de préparer le sol en permaculture grâce à des outils non invasifs, à savoir la grelinette et la campagnole. Ces outils permettent de d’affiner la surface de la terre sans la retourner et perturber l’éco-système qui s’y trouve, contrairement au motoculteur. Elles permettent également d'éliminer les plantes adventices, qu’on surnomme les “mauvaises herbes”.

Après cette action, il faudra nourrir le sol avec de l’engrais vert, du compost et d’autres matières organiques, puis éventuellement renouveler l’opération.

4. Choisir la structure de son potager

Le potager en buttes ou en lasagnes

Toujours dans le cas où votre sol n’est pas productif, il existe une autre méthode pour favoriser son enrichissement en matières organiques : construire un potager en buttes, également appelé potager en lasagnes.

Un potager en buttes est un potager planté sur un monticule de terre. Le but de cette structure est de bénéficier d’un apport de terre plus consistant et de permettre l’enrichissement de la terre plus facilemen. Les buttes ont aussi d’autres avantages : esthétisme, praticité (pas besoin de se baisser), création d’effets de bordure favorisant la biodiversité…

Il existe différents méthodes de création de buttes. L’une d’elle est la butte en lasagne, également appelé “potager en lasagnes”.

Le potager en lasagnes est une butte construite en alternant:

  • une couche de cartons
  • une couche de fumier
  • une couche de matières azotées (herbe coupées, feuilles vertes)
  • une couche de matières carbonnées (feuilles mortes, paillage)
  • du mulch (mix de matières azotées et carbonnées) sur la surface

Le carré potager

Le carré potager est une méthode pour tout espace réduit. Celle-ci consiste à créer un potager dans un carré en bois, avec une couche de terre surelevée.

Le potager vertical

Le potager vertical permet également de planter des fruits, légumes et plantes aromatiques dans un espace réduit en favorisant la montée des plantes sur des tuteurs.

Cette pratique est particulièrement avantageuse pour ceux qui résident dans des endroits sans jardin ou dans des appartements. En adoptant des techniques de culture verticale, vous pouvez optimiser l'utilisation de l'espace disponible et cultiver une large gamme de légumes. De plus, le jardinage vertical en permaculture favorise la biodiversité en établissant un écosystème diversifié et dynamique.

5. Planter les fruits, légumes, plantes aromatiques et fleurs avec les bonnes associations de culture

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Crédit photo : milkwood.net - Visit to Glovers St Permaculture Garden – Flicker.com

Parmi les principes de permaculture, la diversification et l’intégration des cultures sont importantes. Au potager, cela se concrétise par l’association de cultures différentes. Ces associations (ou non-associations) sont faites selon plusieurs critères :

  • Même famille

Il n’est pas recommandé d’associer dans l’espace des plantes et légumes d’une même famille car elles nécessittent souvent les mêmes apports et nutriments et seront sensibles aux mêmes maladies. Par exemple, planter ensemble des courges et des potirons n’est pas recommandé.

  • Profondeur des racines

Afin d’optimiser l’efficacité de captation de l’eau et des nutriments du sol, il est préférable d’associer des plantes/légumes à racines courtes (moins de 20cm comme le radis ou la mâche) avec des plantes/légumes à racines longues (plus de 90cm comme l’aubergine ou le concombre). Ainsi toutes les strates du sol seront utilisées par les cultures.

  • Captation des micro-éléments

Il est peu connu que certaines plantes ou légumes vont enrichir un sol par la décomposition de racines ou la digestion des racines par les animaux vivants dans la terre. En effet, de nombreuses expériences montrent que l’ajout de fabacées (fève, haricot, lentille..) permet d’enrichir le sol en azote et ainsi d’augmenter le rendement des légumes/plantes situés aux alentours grâce à cet azote supplémentaire.

  • Hauteur des plantes / légumes

Placer à côté des plantes de taille différente permet d’apporter de l’ombre aux plus petites.

  • Vitesse de croissance et occupation de l’espace

Planter sur un même espace des plantes à la vitesse de croissance différente permet un gain de place. C’est également dans cet esprit qu’est pratiquée l’alternance des cultures (en plus de la préservation des nutriments du sol).

6. Optimiser l’apport en eau du potager

L’eau est un élément essentiel à la survie du potager. Mais comme toute énergie, il faut penser à l’économiser et à la stocker si possible, tout cela dans un esprit de préservation des ressources.

Différentes méthodes peuvent être mises en place pour capter, stocker et distribuer l’eau sans la gaspiller :

  • collecter l’eau de pluie grâce à des récupérateurs d’eau
  • Distribuer l’eau de manière raisonnable avec un arrosage automatique ou des oillas disséminées dans le potager
  • créer une mare près du potager
  • créer des sols et plantations qui retiennent l’eau avec des techniques de paillage

5. Entretenir le sol de son potager en permaculture ?

Un sol bien entretenu en permaculture est un sol vivant, et donc bien aéré.

Pour entretenir son sol, il est nécessaire :

  • de ne pas le tasser en marchant dessus : préférez des chemins en pierre pour circuler dans le potager
  • garder constamment une couche de paillage ou de mulch sur la terre du potager pour le protéger des aléas climatiques

Selon la saison et l’état du sol, vous pouvez faire des apports en matières organiques avec des déchets de cuisine (compost), des tontes de gazon, des feuilles mortes, du bois broyé et du fumier.

Le potager permaculture de JardinPermaculture.fr

Créer et entretenir un jardin en permaculture offre une multitude de bienfaits, non seulement pour notre environnement immédiat mais aussi pour la biodiversité et notre propre bien-être. À travers les divers principes de la permaculture, il est possible de construire un écosystème harmonieux et productif qui respecte et tire parti des cycles naturels. Cela implique une conception réfléchie qui prend en compte le placement optimal des éléments dans le jardin, l'utilisation judicieuse des ressources telles que l'eau de pluie et la matière organique, et la promotion d'une vie du sol riche et diversifiée.

Le potager permaculture est au cœur de cette approche. Il ne s'agit pas seulement d'un lieu de production alimentaire, mais d'un système vivant où les interactions entre les plantes, les insectes, les oiseaux et les micro-organismes du sol créent un équilibre naturel favorisant la santé des cultures et la richesse de la vie. L'utilisation de méthodes telles que le travail du sol minimisé, la couverture du sol avec des matériaux organiques, et l'intégration des légumes vivaces et des engrais verts, contribue à la fertilité et à la résilience du jardin.

La mise en place d'un jardin permaculture nécessite une planification et une observation attentives. Avant de démarrer, il est essentiel d'étudier l'environnement, de comprendre les besoins spécifiques du lieu choisi, et de concevoir un plan qui tient compte de l'orientation du soleil, du vent, et des ressources disponibles telles que l'eau et la matière organique. Cela implique également une réflexion sur la manière d'intégrer divers éléments tels que les zones de culture en lasagne, le jardin forêt, et les systèmes de récupération d'eau de pluie, pour créer un espace qui est à la fois productif et auto-suffisant.

Dans un potager permaculture, l'accent est mis sur la diversité des cultures et la création de synergies entre elles. Cela peut inclure l'association de plantes compagnes qui se protègent mutuellement des nuisibles ou qui se complètent en termes de besoins nutritionnels, ainsi que l'intégration de zones de biodiversité telles que des haies ou des zones sauvages pour attirer les pollinisateurs et les auxiliaires de culture. Ces pratiques enrichissent l'écosystème du jardin, augmentent la résilience des cultures face aux maladies et aux ravageurs, et favorisent une production abondante.

Enfin, la permaculture jardin met en valeur l'importance de l'observation et de l'adaptation continues. Comme tout système vivant, un jardin en permaculture évolue avec le temps, répondant aux changements de conditions climatiques, aux interactions entre les espèces, et aux interventions du jardinier. Être attentif à ces changements, expérimenter avec différentes approches, et ajuster le design et les pratiques de gestion en conséquence sont essentiels pour maintenir la santé et la productivité du jardin sur le long terme.

Ainsi, le jardin permaculture représente une approche holistique et respectueuse de l'environnement pour la production alimentaire. En imitant les principes et les processus naturels, il est possible de créer un jardin qui est non seulement un lieu de production abondante, mais aussi un espace de biodiversité, de beauté et d'apprentissage continu.

Nous vous conseillons également de lire notre Guide du jardin potager et nos Guides Permaculture